Une main
douce et tendre enrobe notre cœur
Enveloppant
la sève opportune de vie
Elle garde
et retient les moments de bonheur
Elle
écoute, imprudente, nos folles envies.
Il n’est
pas un matin de ciel ennuagé
Qui ne
fasse blêmir et pâlir de terreur
Le cœur et
l’esprit parfois découragés
Et
craignant un arrêt brutal à toute heure.
La paresse
de vivre un moment malheureux
Embrume nos
pensées nous forçant à rêver
Un ailleurs
impossible, immaculé, heureux
Un moment
fabuleux qui seul peut arriver.
Et pourtant
il arrive ce terrible instant
Qui nous
prive de toute envie de survivre
Où les mots
simples et doux deviennent blessants
Nous voici
invalides, impuissants et ivres.
En ce jour
de printemps de belle légèreté
Où les
pousses des arbres et les bourgeons fleuris
Redonnent à la vie peu de sobriété
La pluie du
désespoir vient et nous assombrit.
Le matin
nous voyait heureux et insouciant
La brume
matinale semblait s’évanouir
Une aube
fraîche et douce au parfum vivifiant
Promettait
d’entrevoir les nuages s’enfuir.
Au lieu de tout
cela l’horizon se couvre
Et les
larmes de pluie se mêlent au chagrin
Comme une
blessure le cœur saigne et s’ouvre
Et se
referme enfin dans un profond écrin.
La main qui
caressait un espoir infini
Pour que la
vie de ceux que l’on aime très fort
Ne s’arrête
jamais, se trouve démunie
Et refuse l’instant dans un ultime effort
Et refuse l’instant dans un ultime effort
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