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Petite promenade singulière dans mon univers.
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lundi 23 juillet 2012

Mes dessin12.


mardi 17 juillet 2012

L'hiver austral. Galane.2012.



Je suis d’humeur rose car les jours sont comptés
Il reste une semaine avant de s’en aller
Les valises sont prêtes ou sont à compléter
Et déjà la chienne commence à s’affoler.

Le temps nous réfrigère en cet hiver austral
Nous devons refermer les portes et fenêtres
Bien sûr que ceci est tout à fait banal
Mais comment expliquer chez nous ce mal être.

Les amis sont partis pour de longues vacances
Et nous envoient des mots et lettres d’amitié
Nos voisins sont ailleurs et bientôt en partance
Le quartier s’est vidé ou presque à moitié.

Les commerces connus affichent la rentrée
D’autres ont déballé des articles de plage
Tandis que sur la côte on a la peau dorée
Sur les hauteurs de l’île les doudounes font rage.

Le jardin a vêtu ses couleurs de l’hiver
Les feuilles de palmier commencent à jaunir
Les lichens des arbres poussent de travers
Les rouges strelitzias menacent de ternir.

Et la longueur du jour diminue chaque soir
Nous amenant le froid et les sombres nuages
Pour vivre à la chaleur il nous reste l’espoir
De partir bientôt , de faire les bagages.

lundi 16 juillet 2012

Le cheval rose. (D’après une lithographie de Priking) Galane.2012.





Un fier cheval musclé se cabre lourdement
Dessiné à la serpe et crayon épaissi
Fléchi sur ses arrières il regarde hautement
Un rai blanc sur le sol l’éclaire et l’adoucit.

Sur le tableau fuchsia des ondes grisonnantes
Parsèment la crinière et la queue du cheval.
Lignes orgueilleuses d’une race dominante
Des arcs géométriques encadrent l’animal.

Il n’en fallait pas plus pour aimer ce tableau
Élégant, coloré et sobre à la fois
Je l’avais choisi car je le trouvais beau.
Restes de richesses des temps d’autrefois.

Il est sous la lucarne, lumière bienveillante
Qui adoucit les traits  dans un luxe rosé
Qui montre les contours et formes exubérantes
D’un lourd cheval  de trait bien métamorphosé.

Le débarras. Galane. 2012.




Chaise longue et parasol sont ici repliés
Pour servir l’été et prennent la poussière
Ils rappellent de loin la chaleur oubliée
Et barrent le chemin de quelque panière.

Dans le long débarras de choses inutiles
Des morceaux de carton et de bois sont rangés
Ils devaient emballer plein de choses futiles
Et semblent ne vouloir pas être dérangés.

Une lampe cassée est posée sur le sol
Adossée aux replis d’une toile bâchée
Une vieille machine affleure une console
Dont le beau piètement a été arraché.

Le tableau coloré d’une toile de maître
A l’air parachuté dans ce triste univers
Et l’on a bien du mal à pouvoir reconnaître
La fine signature placée sur son envers.

On se demande alors comment est la demeure
Qui jouxte cet endroit où les choses périssent
Où la mémoire des biens et souvenirs  meurt
Peut-être y trouve-t-on une ambiance plus lisse.

Une fenêtre ouverte confirme cette idée
Que chaque chose est belle, parfaitement cirée
Le linge suspendu est finement brodé
La lampe du salon doucement éclairée.

Sans doute la remise est-elle peu visitée
C’est pourquoi on y trouve des choses anciennes
Heures de mélancolie et de longue nuitée
Lunes froides et denses de pluies séléniennes.

Le maléfice. Galane.2012.



Il danse en écartant ses bras enrubannés
Et saute en criant des termes sacrilèges
Suspendu au fil des nombreuses années
Où l’on se croyait pris par des sortilèges.

Et les os de carton, les boissons maléfiques
Se trainent sur l’autel de la cérémonie
Où l’on va porter des sentences magiques.
Les condamnés se tordent sous cette avanie.

Dans un plat de métal une poule normande
Est couchée sur le flanc et attend le couteau
Qui va la sacrifier et l’offrir en offrande.
Les prières sont lues en dessous du manteau.

La danse continue dans le rythme profane
Et le prêtre drapé de rouge et de blanc
Lance des gémonies, démêle des arcanes
Et frappe les fidèles à genoux sur un banc.

Après la longue messe et les lamentations
Une main diabolique menace les esprits
Qui sont venu chercher la haute rédemption
Le diable se faufile dans la masse et sourit.

Le sang des immolés coule en fleuve roussi
Par les lames de feu balancées par le prêtre
L’autel est un champ de plumes cramoisies
Qui est sensé guérir le mal de certains êtres.

samedi 14 juillet 2012

Charivari. Galane.2012.


Musiques et trompettes, les chats en colère
Hérissent le pelage et miaulent fortement
Le peuple estudiantin a déclaré la guerre
Aux matous de la ville, les chassant bruyamment.

On tape sur le fer et frappe les chaudrons
On cogne hardiment sur la gente féline
Et l’on court en tous sens en clamant des chansons
On écrit sur les murs des choses divines.

On tourne en dérision les pauvres bestioles
Victimes innocentes du mal des humains
On se contorsionne, on hurle et on rigole
Car la gaité d’un jour n’a pas de lendemains.

Et la belle bourgeoise regarde à sa fenêtre
Le long charivari et la fête burlesque
Elle ne veut pas perdre un seul millimètre
De cette mascarade pourtant si grotesque.

On pendouille les chats, on les pend aux crochets
On mime leurs atours et l’on saute partout
Les pierres fusent, bruyantes  et vont ricocher
Sur les toits des maisons où vivent les matous.

La fête se finit dans un bon bain de sang
Où la boisson anime quelque peu les esprits
Et puis le lendemain on rentre dans le rang
L’an prochain tous les chats seront encore surpris.

Qui êtes-vous ?

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Je vis dans l'Ile de La Réunion depuis novembre 1970 et je m'y plais. J'ai fait toute ma carrière d'enseignante à La Réunion. J'aime dessiner, peindre, coudre, lire et écrire.

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