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Petite promenade singulière dans mon univers.
Je vous invite à partager mes amis les livres, la peinture, le dessin, la musique.
Mais aussi tous les moments de la vie.

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jeudi 28 juillet 2011

La Pastelle. 2011

L'église. LOIX en Ré

dimanche 24 juillet 2011

Les maisons de Venise. Hiver 2011

Les gondoles à Venise. Hiver 2011

Les pastels ne "passent" pas au scanner, cela modifie les couleurs.

Venise. hiver 2011

La foire aux cadavres. Petit intermède . suite8.

-C'est effarant, dit Marchand, il n'est pas un journal, ni un article internet qui ne fasse allusion à la disparition de Donz. cela fait maintenant quatre jours.
-On a retrouvé son corps? répondit Annette.
-Non, on n'a pas de cadavre! Rien ne permet de dire qu'il est décédé, d'ailleurs, ni d'établir un lien entre les récentes affaires macabres. Y-en-a-t-il seulement un?  Mon collègue Sully a lancé un appel à témoins pour tenter de révéler l'identité du cadavre de St Gilles, car dans la poche de sa chemise, on a trouvé une carte de visite sur laquelle est griffonné un nom et une adresse dans le Gard.
-Le mort a sûrement une famille, personne ne le réclame? Comment est-ce possible
-Il est apparemment de type réunionnais, mais, me dit mon collègue, il y a tant de métissage que l'homme peut être aussi bien malgache que mauricien.
Marchand et sa femme s'étaient trouvés deux fois de suite mêlées aux affaires des disparitions. Seul le hasard y était pour quelque chose, cependant ils ne pouvaient s'empêcher l'un et l'autre de passer au crible le détail de leurs randonnées à fin de déceler un indice même minime.
Marchand attendait des nouvelles de Tocsin à qui il avait faxé l'adresse trouvée sur la petite carte.
-Je crois que Sully est sur une piste. La mise en scène des chapeaux rouges lui rappelle une affaire qui a eu lieu dans les hauts de Saint Leu il y a trente cinq ans m'a t-til dit.
-Crois-tu qu'il y ait encore des pratiques de sorcellerie à la Réunion de nos jours?
Annette  referma le livre  de madame Desbassins, et resta songeuse un long moment. Décidément son mari ne prendrait pas de vacances. La radio annonça les dernières coordonnées du cyclone Betsy. Des rafales de vents commençaient à secouer les branches des cocotiers dans l'allée de l'hôtel. la pluie n'était pas loin.

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samedi 16 juillet 2011

Le Cid en rap, Le Cid , extraits originaux. Corneille.

Chimène ma reine, tu te traînes.t’arrêtes pas de pleurer
Ecoute moi , je t’en supplie,regarde moi,
Mon vieux  s’est fait baffer : la honte  ,et moi j’ai la haine, Chimène
Mon vieux a dit : le Comte, mon fils kiffe ta fille,
Si t ‘es d’accord on agrandit la famille
Ils sont riches ils sont beaux , le fric,le château, ils ont tout ce qu’il faut
Le code d’honneur, des potes sympas et l’instruction
Mon fils il donnera a ta fille  du blé, des rejetons,
Sa meuf  elle décidera de tout dans sa maison,
Le roi m’a à la bonne, il m’a filé du galon, il  trouve que j’ai bossé
Que ça vaut l’avancement, tandis - que t’es plus jeune,  normal
Les vieux  partent  si vite, après moi t’en profites, c’est banal.


Honneur impitoyable à mes plus chers désirs,
Que tu me vas coûter de pleurs et de soupirs ! 


D'un jeune audacieux punissez l'insolence ;

Il a de votre sceptre abattu le soutien, 
Il a tué mon père. 




Il a vengé le sien. 


Au sang de ses sujets un roi doit la justice. 


Pour la juste vengeance il n'est point de supplice. 


Ton vieux a répondu : j’en ai rien à cirer,
 Ton fils, ton fric tu peux te les garder,
Ma fille elle a des biens, du pèse, des servantes, tous les mecs à ses pieds,
Ton fils ,ses diplômes ,tu peux te les foutre où je pense
J’ai un autre parti pour elle, auquel je pense,
Il dit partout, Chimène c’est ma meuf, parole,
En verlant en anglais ,en sms, j’rigole,
C’est ma drogue, mon joint, elle me prend la tête,
Il a du flouze , une tire, un flingue, et mieux,
Il tague partout son nom dans la banlieue.
Tes histoires, ton honneur, j’m’en bats les flancs
Il faut que tu te casses maintenant
Si tu veux on se bat, choisit un lieu, mais à mon avis t’es trop vieux
Le mieux c’est qu’on se dise adieu.
Tu comprends Chimène pourquoi je suis ici,


Enfin, pour épargner les discours superflus, 

Vous êtes aujourd'hui ce qu'autrefois je fus.
Ce que je méritais, vous l'avez emporté. 

Qui l'a gagné sur vous l'avait mieux mérité 

Va, quitte désormais le derniers des humains, 

Passe, pour me venger, en de meilleurs mains. 


Rodrigue, as-tu du coeur ? 


Tout autre que mon père 
L'éprouverait sur l'heure. 

Viens, fais ton devoir, et le fils dégénère
 
Qui survit un moment à l'honneur de son père. 




J’ai la haine, Chimène, mais j’ai la honte aussi
La vérité c’est que je suis proscrit,  mon vieux et mon amour, ton père a tout banni.
J’ai abattu ton père en combat régulier,je sors vainqueur tu m’en fais le reproche
Remarques,J’ai tué mon beau père, c’est moche.
Après ce rencard t’espérais le bonheur,alors que maintenant tu pleures ,
Le roi va décider pour moi : la taule , la guerre,
le malheur, en tout cas rien de ce que souhaitait mon vieux tout à l’heure.
J’ai tout dit Chimène il faut que je te quitte,attends moi, écrit moi,
Pense qu’après ton deuil tu seras à moi.









mercredi 13 juillet 2011

La foire aux cadavres. Petit intermède . suite7.


                                
                                                                                                                                                                  
Ce qu'il faut lire dans la rubrique: Votre avis nous intéresse, ou réagir sur le site Clicanoo, en date du 23 décembre 2005....
Quelques petits extraits:

Sullybatik974.
Comment le moune peut disparaître comme ça dans l'île? Tout le monde y connait tout le monde ici, et on retrouve jamais personne. Si! mais trop tard. mette un coup la police au travail.
Bab.
C'est pas un zaffaire la police, c'est un ralé poussez que la mal fini. A cause son femme la pas attende a lu dans le chemin. peut-être c'est aussi un zistoire l'argent.
Sullybatik974.
Mi crois pas, moi. mi crois c'est un accident. Nous va trouve a lu dans un ravine comme la vieille fifine l'an dernier. 
Jérôme.
Assez causer, rejoint de moune pour fait une battue.
Bab.
Nous lé pas payé pour cherche azot. Les gendarmes doivent faire leur boulot.

Les Contesses.

La forêt aux chaises.

dimanche 10 juillet 2011

La foire aux cadavres. Petit intermède . suite6.

A coze, ou la mette a moins dans la jole? mi comprends pas ri-ien d'tout ça que vous la dit! C'est pas moin la tue bougue là! moin té y connais pas zot, moin l'a jamais vu a lu! moin étais cherche zerbe lapin et deux-trois branches bois pour fait cuire mon carri. c'est pas moin l'auteur! c'est ti-fille la rage la raconte azot n'importe quoué. Fait pas un compte avec Ti-fille là,  elle y boit l'arak, son tête l'est pas bon!
Annette Marchand, se laissait bercer par le rythme des mots , une mélodie enjôleuse et douce telle qu'elle avait imaginé la langue créole. Mais elle ne comprenait pas un mot. Elle chercha des yeux son mari, que l'inspecteur réunionnais avait invité pour une audition de témoins. Il ne semblait pas sous le charme des mots. Sans doute son ami lui traduisait-il ce dialogue. Que pouvait bien dire cette femme en ce moment, et qu'avait-elle fait pour qu'on l'arrête?
Le témoin se mit à pleurer et à invoquer les dieux.
-Seigneur Marie Joseph! quo ça mi peut dire à ou, moin lé un femme honète, mi respec le zomme!
-En attendant, répartit l'inspecteur, vous aviez un couteau sanglant dans votre soubik. Si ce couteau n'est pas à vous, où l'avez-vous ramassé?
-Peut-être c'est un bougre la jette dans le soubik pendant que moin létais rode zerbe?
-Vous avez rencontré du monde sur le sentier, vous pouvez nous décrire ces gens?
-Moi la juste vu un couple zoreil.
-comment êtes vous sûre que ce sont des zoreils, ils vous ont parlé?
-Non, mais la peau de madame lé bien blanc, et elle tourne la langue comme un zoreil.
- Et vous étiez où au moment où vous avez croisé ce couple, à quel endroit du sentier?
-Mi connais pas. Moi la marche deux heures d'temps, la nuite la fine tomber quand moin l'étais en bas de chemin. Mi connais pas où ça zot l'était.
Décidément, il n'y avait pas grand chose à tirer de ce témoin. Cependant,  Marchand  était intrigué, et il se demanda qui était ce couple. Il ne se souvenait pas avoir rencontré quiconque durant leur promenade. Seule, Annette avait eu le sentiment d'être observée lorsqu'elle s'était isolée derrière un rocher  pour un besoin naturel.
Et si cette femme disait vrai? Il devait y avoir une autre personne, là haut, qui guettait les promeneurs et attendait la nuit pour pouvoir s'échapper sans témoin.
Mais pourquoi cette femme avait-elle dans son cabat le couteau du meurtre...et un chapeau rouge!
Annette avait bien aperçu ce chapeau, s'agissait-il d'un complice?
L'inspecteur invita Julien et Annette Marchand à dîner chez lui. Ils furent ravis de goûter aux plats du pays. Ils avaient eu l'idée, en venant dans l'île, de vivre un séjour chez l'habitant, au rythme des coutumes locales! Ils n'avaient jamais imaginé que ce serait dans de pareilles conditions.

mardi 5 juillet 2011

La main qui caresse, la main qui tue. Nouvelle policière illustrée.








http://galane07.canalblog.com/
Cliquer sur le titre  pour lire la nouvelle. Le lien vous mène vers mon deuxième blog qui accepte les fichiers HTML.
J'ai enlevé les illustrations qui sont insérées entre les différents paragraphes dans le document original, pour des raisons de prise en charge au format html. Je présente les illustrations de la BD, pour la plupart, sans les bulles, de part et d'autre de la partie centrale des messages.

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Je vis dans l'Ile de La Réunion depuis novembre 1970 et je m'y plais. J'ai fait toute ma carrière d'enseignante à La Réunion. J'aime dessiner, peindre, coudre, lire et écrire.

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