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Petite promenade singulière dans mon univers.
Je vous invite à partager mes amis les livres, la peinture, le dessin, la musique.
Mais aussi tous les moments de la vie.

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mercredi 28 novembre 2012

Mes nouveaux timbres. 2012.


dimanche 25 novembre 2012

Déclaration.



Je t'aime, lui dit il, je suis ensorcelé
Je plane sur le monde, je rêve sans répit
Me voici amoureux transi écartelé
Et mon cœur affamé n'est jamais assoupi.

Je voudrais t'emmener dans un pays lointain
Et courir avec toi jusqu'au bout de la nuit
Danser dans les étoiles en te tenant la main
Me fondre dans l'eau claire et y glisser sans bruit.

La douceur des matins et la lumière du jour
Auraient moins de saveurs si tu n'existais pas
Je t'adore mon aimée  et te cherche toujours
Viens vite contre nous et emmêlons nos pas.

Elle sourit alors et courut se nicher
Dans le creux de ses reins en brûlant de désir
Je t'aime lui dit elle pour ne rien te cacher
Puis ils rirent tous deux soupirant de plaisir.

Le flemmard.



Dis moi comment veux tu qu'on te prenne au sérieux
Tu plaisantes sans cesse et tu ris sans arrêt
Crois tu ton optimisme a ce point contagieux?
Pourquoi sur chaque chose ce désintérêt.

La vie est  trop courte pour ne pas profiter
Des instants de bonheur et des moments de joie
Dis tu sérieusement et sans te démonter.
Mais pourrais tu seulement travailler une fois.

Le travail et l'amour sont parfois compatibles
Pour peu que tu choisisses de gagner ta vie
Crois moi j'ai l'habitude et j'ai l'âme sensible
Mais les clochards du coin ne font pas très envie.

Alors, s'il te plaît met toi donc au boulot
Le journal est rempli d'offres intéressantes
Et creuse toi la tête, sinon le ciboulot
Ta vie ne serait pas forcément si stressante.

Je vais faire un effort dit il en s'allongeant
Mais un peu de repos est parfois nécessaire
Arrête tes propos un peu désobligeants
Et te promets demain que j'en fais mon affaire.

Alors il se coucha mollement installé
Survola le journal et lût quelques annonces
Puis il s'endormir proprement affalé
Il fallait peu de chose avant qu'il ne renonce.

Les chiens de papier. 2012.


vendredi 23 novembre 2012

Marine



Les voiles colorées fasseillent sous le vent
Et le mat de métal s'incline et se déhanche
Il  bruisse fermement en petits claquements
La houle se soulève en longues mèches blanches.

Une bruine accompagne les grands souffles d'air chaud
Et lave le parquet des bateaux amarrés
Les cordages se tendent et tirent sur l'anneau
Secouant à grands coups les échelles dorées.

L'équipage est à bord et s'apprête à dormir
Bercé par les remous et les vives rafales
La coque rouge et bleue semble soudain gémir
Un fanal se balance en jolis cercles pâles.

Et la lune mouillée se dilue dans la nuit
Une étoile oubliée s'efface doucement
Noyée dans un faisceau, on la voit qui s'enfuit
Et meurt dans le brouillard aussi soudainement.

Le vent de la marée s'apaise au petit jour
Quelques larmes de pluie arrosent le matin
Il pleure une rosée de voyage au long cours
Déchargeant les nuées  d'un immense chagrin.

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Je vis dans l'Ile de La Réunion depuis novembre 1970 et je m'y plais. J'ai fait toute ma carrière d'enseignante à La Réunion. J'aime dessiner, peindre, coudre, lire et écrire.