On
s’autorise à parler sur tous les sujets
Que ceux ci
soient sérieux ou rigolos, ma fois,
Il en est
même qui font une affaire de rejet
Qu’importe,
il s’agit d’écrire ce que l’on croit.
Certains ne
réfléchissent pas à la portée
De ce
qu’ils soutiennent, ils ont envie, c’est tout
De profiter
du web, de l’opportunité
Pour faire
un déballage, se répandre partout.
Ils ne sont
pas coupables d’aller sur la toile
Et dire
leur opinion car on leur propose
Justement,
sur un thème, qu’ils se dévoilent
Qu’ils
serinent leurs convictions, et qu’ils osent.
Ne parlons
pas des moult fautes d’orthographe
Encore
moins des accords de qualificatifs
On n’en est
plus au temps du cinématographe
Et il faut
arrêter avec le subjonctif.
Internet
est partout, il parle à notre place
Quand nous
ne savons plus ou donner de la tête
Les noms
d’animaux, la couleur et la race
Ne pas en
profiter serait rester bête.
Et l’on
inscrit partout, nos noms et notre âge
Que l’on
croit codifier et bien dissimuler
Mais on ne
réussit qu’un concret déballage
D’adresses
et de codes qui nous font reculer.
Nous voici
pris au piège de fils impalpables
Qui nous
tiennent serrés et nous font prisonniers
Et victimes
techniques de façon perdurable
D’un
système pratique rarement saisonnier.
Alors on se
protège ou du moins on essaie
On ouvre la
machine avec précaution
Il ne faut
rien dire, maintenant on le sait
Sous peine d’être
le jouet d’une exploitation.
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