Le mur a l’air lézardé et
rongé de salpêtre
Où tâches fauves et rouges
émanent du passé,
Tapisserie sans nom racontant
le mal être
De gens en perdition, de
quelque trépassé.
Il reste des parfums, des
odeurs familières
Des drames d’autrefois qui
prolongent encore
La période de vie des
passants sur la terre,
Qui marquent de leur sceau la
pâte du décor.
La chaise du futur nous
raconte une histoire
Et nous dit que demain est
écrit à l’avance,
Envie de liberté sur un vieux
promontoire
Qui sert de barricade aux
besoins d’espérance.
Les plumes d’un chapeau
marquent l’effervescence
D’un siècle où l’on croyait
au génie de la guerre
Et aux obligations de maintes
révérences,
Digne temps des lumières et
du paratonnerre.
Les rides du visage
étalonnent les ans
Et le masque poudré consulte
l’avenir.
Les rubans qui retiennent les
épais catogans
Se blessent sur le mur de
lointains souvenirs.
Un menu éventail grenadine et
carmin
Ne cache le regard d’une
belle oisive,
Douce femme infidèle croisant
sur le chemin
De la postérité des mœurs
compréhensives.
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