Sur le tapis de mousse où
s’échappe une fleur,
Un coffre à jouets patient attend
ses compagnons.
Il regarde, étonné deux
petits voyageurs
Pareils à des jumeaux et qui
semblent grognons.
Il se tortille alors, et
ouvre son capot
Pour montrer les trésors
cachés dans son écrin
Il songe aux milles joies qui
viennent à propos
Pour distraire les petits de
leur juste chagrin.
Et le soleil couchant avive
les couleurs
Du berceau décoré de motifs enfantins
Des nuages enflammés aux
contours enjôleurs
Descendent doucement sur les
deux diablotins.
La mère se promène et va
paisiblement
Sur le chemin de terre aux
rousseurs de l’été
Elle chante un doux secret à
ses deux garnements
Et danse une pavane pleine de
volupté.
Le coffre se dandine, appelle
les enfants
Et montre ses atours et son
corps coloré.
Le temps est suspendu et
l’air inconsistant,
Les larmes de tristesse se
sont évaporées.
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