Je dépose à vos pieds un grain
de fantaisie
Violette ou muguet et pur
enchantement
Une zeste de folie, un brin
de courtoisie
Et me sens obligé à vous
faire un serment.
Je baisse les yeux sur vos
pieds minuscules
Sur vos jambes d’acier et vos
bras en velours
Sur ce fameux coffret qui
sert de réticule
Où vous rangez confiante vos
missives d’amour.
Et je regarde en vous, le
cœur abandonné
Ce que disent vos mots de
jeunesse attrayante
Je me cambre et soupire et
bien attentionné,
J’écoute les murmures de joie
exubérante.
Voyez vous mon amie dans mon
ciel azuré
Ce que comptent les nues et
les ombres glacées
Exagèrent ma peine, qui
croît, démesurée
Sitôt que nos visites se sont
espacées.
Ce que j’espère en vous me
trouble et me bouscule
Je n’imagine plus un matin
merveilleux
Sans votre doux minois, sans
nos conciliabules
Et les heures sans vous sont
des siècles ennuyeux.
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