Je veux fondre une place au
creux de ma maman
Et me faire si petit qu’on
m’y trouve jamais
Je veux nourrir ma peau aux
plaisirs étonnants
Que réserve la vie et croire
que désormais
Je ne verrai plus rien
qu’autrement par ses yeux
Du monde qui m’entoure et des
serments d’amour
Et m’abandonnerai au tumulte
joyeux
Du rire attendrissant d’un
bonheur sans détour.
Je me laisse porter et me
berce en silence
Dans les bras bienaimés et si
réconfortants
Et je pointe mon nez dans une
effervescence
De senteurs et du trouble
parfois déroutants.
Mon double est sur ses pieds
et demande à sa mère
Des comptes sur les mots qui
ne s’expliquent pas.
Il regarde, épanoui, il
cherche, il énumère
Les choses alentour, faisant
ses premiers pas.
Et la voix maternelle égrène
des secrets
Et dit tout doucement ce qu’il
ne faut pas faire
Alors l’enfant s’égare et
renonce à regret
Pour plaire à sa maman et
pour la satisfaire.
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