Mon chiot est dans mes bras, il
tête encore sa mère
Il chauffe à mon pelage son
duvet minuscule
Et ne veut pas marcher sans
se traîner parterre
Il est encore bébé, têtu
comme une mule.
Le mien est à mes pieds
répond l’autre commère
Il est sage et doué pour
sentir les fourrés
Je donne mon avis, je lui
parle et suggère
De fuir les avatars qu’on
trouve dans les prés.
Il écoute, attentif et arrive
en courant
Sitôt que je m’éloigne de son
champ de vision
Il se couche et renifle le
sol en déchiffrant
La moindre des odeurs dans
cette confusion.
Et voici que le chien sait
qu’on parle de lui
Il pose son museau sur la
main de maîtresse
Il cligne un peu des yeux
dans un plaisir inouï
Et attend patiemment que
viennent les caresses.
L’autre mère le sait bien, il
faudra affranchir
Son coquin nourrisson en
veine d’affection
Elle ne se presse pas car
elle veut s’attendrir
Sur son petit dernier avide
d’émotions.
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