Objets utilitaires et machine
étonnante
Se retournent tous deux et se
parlent à mi voix
Cerclés dans des rouages, les
pattes attenantes
S’arrêtent, sidérées et
repartent en convoi.
La machine attifée de boutons
inutiles
Se courbe et se détend et
regarde en arrière
Elle se tend sur ses pieds
étirés et agiles
Et s’offusque en montrant son
imposant derrière.
Sur son châssis de bois,
madame se demande
Ce que sont ces objets à
coiffe de cannelle
Elle darde ses yeux pairs sur
les mines gourmandes
Exhalant un parfum de jaune
citronnelle.
Dans le ciel jaune d’or, le
soleil illumine
Et noie d’ombres allongées
les fourrés alentours
Sur le sol de mousse quelques
feuilles cheminent
Rousses ou écarlates dans la
blondeur du jour.
Et le petit objet dont les
roues minuscules
Avancent lentement sur le
tapis moelleux
Tend sa truffe de brique
renifle, gesticule
Et s’évade au lointain vers
des lieux fabuleux.
Une pique pensive est plantée
en arrêt
Et se tient à distance pour
mieux courtiser
Les drôles de machines aux
dehors indiscrets
Et voudrait d’une main les
solidariser.
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