La mère et ses petits se
demandent comment
Monter dans cette auto et
s’arrêtent soudain
Interdits et conscient que ce
ferraillement
N’a rien de confortable pour
leur arrière train.
Ils attendent debout, les
pattes sur les hanches
Et froncent les sourcils avec
effarement
Il n’y a qu’une place vêtue
de robe blanche
Et qui porte un cocher bien
ostensiblement.
Ils ne comprennent rien car
les feux de l’avant
Renseignent sur l’arrière, se
trompent de côté
Et il n’est pas question dans
ce calcul savant
De voir où va ce train très tarabiscoté.
Lors, ils s’immobilisent,
curieux du phénomène
Et racontent tout bas des
histoires insensées
Ils inspectent de loin la
roue qui se promène
Et ce bras de métal aux
moufles cuirassées.
Ils préfèrent trotter,
galoper dans les champs
Et respirer la terre, les
crinières au vent
Tandis que la voiture repart
en cahotant
Avide d’aventure, libre de
tout client.
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