Dans la forêt de pins un carré
de verdure
Révèle une maison de pierre
abandonnée,
Un lopin de maïs, des restes
de culture
Et un chemin de terre herbu,
désordonné.
Tout autour de la grange, des
carrioles endormies
Une vieille charrue et des
manches de faux
Évoquent les moissons, les chaudes
accalmies
Et les siestes d’été sous des
cieux magistraux.
Quelques piquets de bois
rongés et vermoulus
Entourent la prairie où
paissaient les chevaux
Des fils barbelés qui
semblent superflus
S’étalent sur le sol peuplé
de végétaux.
La toiture effondrée laisse
passer la pluie
Qui ravine les murs où
s’adosse le lierre
L’automne est la porte du
temps qui s’enfuit
Les derniers occupants on
franchi la barrière.
Il ne reste plus rien de la
vie d’autrefois
Où le rire des enfants qui
couraient dans les champs
Donnaient de la gaité,
enjolivait le bois.
La demeure disparaît sous le
soleil couchant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire