Les années de barrières se
sont mises en chemin
Et tracent des remparts
impossibles à franchir
Les yeux exorbités se noient
dans le lointain
Poussant à écouter ce qu’elle
peut ressentir.
Ses cheveux se soulèvent
emportés par le vent
Hérisson et piquants de la
vie oubliée
Car elle ne sait pas dire et
elle ne sait comment
Vivre avec son passé, la
voici repliée.
Le feu de la mémoire agite
ses pensées
Et brûle abondamment ses
ailes racornies
L’étain du ciel avance de
façon insensée.
Il traîne des idées d’une
lente agonie.
Le diable à tête noire agite
son manteau
Et fouette un arbrisseau
décharné et obscur
Une oreille perverse en forme
de chapeau
Perçoit dans le silence
quelque chose d’impur.
La flambée se poursuit
arrêtant tout élan
Et colore le ciel de
poussière jaunie
Il pleure sur le jour un
soleil malveillant
Qui inonde l’espace jusqu’à l’infini.
Et l’abrupte endiablée sous
son pâle visage
Résiste à ces assauts en
ouvrant grands les yeux
Elle espère effacer ces
malheureux présages
Et plante avec son cœur un
fleur dans les cheveux.
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