La gentiane champêtre en
guirlande vivace
Descend de l’anse grise et
pointue du calice
Deux feuilles acajou se
relèvent, tenaces
Enroulant le dessus, vivantes
de malice.
Dans ce curieux panier aux dégradés
d’étain
Il n’y a que le vide car il
ne porte rien.
Une sorte d’embonpoint au
décor incertain
Dilate et illumine ce bol
aérien.
Les pattes vont courir vers
deux lieux à la fois
Opposées et distantes, et en
opposition
Il demeure impossible de
comprendre ma fois,
Ce qui a généré cette
situation.
Une fille des champs
accommode sa vue
Et ouvre des yeux verts
pleins de mélancolie
Elle oscille, indécise dans ce monde imprévu
Et farde son visage dans un
grain de folie.
Une pâle guimauve aux ramures
élancées
S’élève majestueuse au dessus
d’un carton
Qui s’ouvre sur des fleurs
d’aurore nuancée
Et retombent enfin dans un
joyeux feston.
La table dont les pieds
dandinent de travers
Ressemble à une lyre aux
cordes allongées.
Elle campe sur un fond d’améthyste
et de vert
Éclairé par un ciel aux
lueurs mitigées.
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