Le chapeau rouille et sombre
est fleuri à moitié
Et cache le visage au regard
étonné
Lèvres de brique pâle ou faveurs
d’amitié,
Un œil acier observe et se
sent questionné.
Ses oreilles canines
pareilles à des cheveux
Retombent dans le col allongé
et hautin
Il souffle de longs airs
appelant de ses vœux
L’écoute des passants dans le
bleu du matin.
Une rose éclatée sur un
cercle grenat
Colore la radio dont le
ventre carré
Se gonfle de boutons de chair
et d’incarnat,
Ensemble doux et tendre et
pourtant bigarré.
Les pieds de l’animal sont
posés sur le sol
Menus et filiformes de brun
et d’amarante
Et rappellent pourquoi certaine
clé de sol
Décore les courbures
arrondies et brillantes.
Sur son flanc un oiseau égaré
et primaire
Considère la radio et cherche
dans sa tête
Quelle est cette pécore
extraordinaire
Qui fait danser sa queue sous
sa grande rosette.
Sur les ronds menthe à l’eau
tâchés de perles bleues
Des tracés gris et blancs ouatent
discrètement
Le mauve des contours au fond
tumultueux
Éclairant le tableau
superficiellement.
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