Ombres parme velours et roses antiques
Un doux regard voilé de cuivre et d’opale
Il s’échappe des yeux des ondes chimériques
Les fleurs des cheveux tissent des roses de sable.
Et sur le blanc d’argent, des lèvres teint de thé
S’estompent sagement sur la belle étamine
Désir transparent de calme volupté
Le fond du tableau se voile d’albumine.
Le pastel des teintes invite à se détendre
Et la réflexion nous traîne à l’indolence
La pâleur du portrait devient unique et tendre
Et pousse notre esprit au respectueux silence.
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