Les yeux profonds et doux, la belle vahiné
S’allonge mollement sur le sable doré
Et ses cheveux huilés par l’huile de coco
Exhalent des parfums de fleurs safranées
Une écaille bleutée retient son paréo
L’océan déferle sous le ciel azuré.
Une autre femme encore négligemment posée
Découvre ses épaules joliment basanées
Et lui tourne le dos pour prendre le soleil
Les toiles de coton qu’elle a juxtaposées
Rehaussent l’airain d’une peau satinée.
A son bras les parures ont des éclats vermeils.
Quelques dunes de sable complètent le tableau
Éloignées, adoucies, doucement arrondies
Une vague se meurt et se fond dans le sol
Et le regard profond d’un noir de corbeau
Nous assure de vivre dans un paradis.
Un bouquet de tiaré
embaume des étoles.
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