Elle ne sait que courir et ne prend pas le temps
De marquer une pause et de se délasser
Elle vient de fêter ses vingt et un printemps
Et dit et affirme ne jamais se presser.
Pourtant elle exagère en outrant ses répliques
Elle répond toujours à côté des questions
Le nombre de ses amies est pléthorique
Et l’art de plaisanter est son dernier bastion.
Mais pourquoi se fâcher dit-elle à ses amis
On peut bien discuter et donner son avis
Sans pester pour autant, devenir ennemis
Il y a d’autres choses à faire, dans la vie.
C’est ainsi qu’elle passe d’un sujet brûlant
À un autre intérêt qu’elle trouve passionnant
Excessive et fougueuse et pleine d’allant,
Et débordant d’idées ici et maintenant.
Et la voilà partie dans un autre discours
Qu’il s’agisse d’un film ou livre de chevet
Elle déraisonne et rit et pleure tour à tour
Et conçoit une pause l’histoire achevée.
Il faut faire quelque chose et trouver des idées
Bouger et tournoyer de toutes manières
Proposer des sorties, des fêtes débridées
Surtout ne pas rester tout seul dans sa tanière.
Et la tête brûlée se tourne un moment
Pour souffler, réfléchir et enfin s’arrêter,
Mais non, ce n’était pas dans son tempérament
Elle repart de plus belle se précipiter.
Alors son entourage attend sagement
Les instants de répit, les moments de repos,
Que jeunesse se passe, écoute patiemment
Espérant que la vie lui fasse bon échos.
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