Ah que je suis joyeuse de te
voir mon amie
Sais tu que ce matin on m’a
conté des choses
Des soit disant secrets, une
vraie infamie
Qui te touche ma chère et te
rendra morose.
Mais quittons cette rue pour
ne pas qu’on écoute
Ce que je vais te dire, tu me
vois désolée
Mettons nous sous le porche,
là, sous cette voûte
Et discutons tout bas, ne
sois pas affolée.
Figures toi Flora, qu’on
raconte partout
Que tu trompes Richard depuis
déjà deux ans
Qu’on vous a vus tous deux
amoureux avant tout
Partager un dîner, ainsi vont
les cancans.
C’est vrai que depuis peu, tu
n’es plus disponible
Et que nos rendez vous
s’étirent journellement
Je te vois accablée et c’est
compréhensible
Fais taire ces ragots ou dis
moi simplement
Que tous ces racontars sont
pure billevesée
Que ces tenues récentes, ton
nouveau maquillage
N’ont rien d’inconcevable, te
voilà amusée !
Je ne sais plus que croire
dans tout ce déballage.
Vois tu, je t’aime tant et
suis désemparée
Par les propos troublants qui
touchent mon amie.
Que dis tu, depuis peu, vous
êtes séparés
Tout ceci était vrai, mais tu
m’avais promis
De ne dire à personne ce que
tu me confies,
Que nous étions liées par le
plus grand secret.
Voici que je me rends compte
que tu te méfies
Que tu dois me quitter, que
tu es au regret.
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