Toujours fuir et partir, tu
ne peux donc rester
En place et t’installer. Tu
vas retrouver l’île
Que tu as quittée voici
quelques années
Pour chercher le bonheur. Il
me faut accepter
Que tu ailles si loin.
N’est-ce pas inutile
Tu finiras tes jours seule et
déracinée.
Si je pouvais d’un coup de
baguette magique
Te garder près de moi pour
pouvoir te chérir,
Je bâtirais des ponts, lancerais
des rivières,
Pour que ton avenir devienne
magnifique.
Mais au lieu de cela tu
voudrais conquérir
La gloire et la
reconnaissance entière.
Sois sûre que je comprends
ton départ imminent
Que je t’aime au delà de ce
qu’on peut aimer
Mais au fond de mon cœur un
petit pincement
M’annonce la douleur qu’il me
faudra calmer.
Je voudrais tellement te
savoir heureuse
Savoir que pour quelqu’un tu
comptes énormément
Que tu es entourée et aussi
amoureuse
Enfin que tu n’auras plus
jamais de tourments.
Je vais donc espérer en me
croisant les doigts
Que tu auras tout ce que tu
peux attendre
La vie t’a faite belle, mais
tu l’ignores, ma fois
Et tu devrais avoir ce que tu
peux prétendre.
Vois, je patienterai,
attendrai ton courrier
Et me préparerai à aller te
rejoindre
Et je cherche déjà dans le
calendrier
Une date bonheur qui ne sera
pas des moindres.
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