Petits conciliabules au creux
de l’oreiller
Et maints chuchotements des
baisers sur la peau,
On s’enlace en silence sans
se réveiller,
Les nuages s’effacent en
petits troupeaux.
Mes mains cherchent ton corps
sous les draps de lin blanc,
Tu courbes tes épaules
paresseusement.
Tes lèvres s’effarouchent
sous le soleil couchant.
On se dandine enfin
irrespectueusement.
Tu me frôles des yeux et
caresses mon nom
D’un murmure joyeux de
douceur féminine
J’enlève ta chemise de soie
et de linon
Tu livres des secrets
troublants, tu imagines.
Et tes cheveux épars courent
et se bousculent
Tandis que la soirée refuse
de tomber
Au pied du lit le chien
proteste et déambule
On dirait que le ciel
commence à se plomber.
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