Un flux d’eau cristalline
déferle sous mes pas
Et bouillonne, perdue dans
les lattes de bois.
Les nuages de plomb se
perdent dans l’acier
Et dans le bleu céleste ne se
rencontrant pas.
Une liane bouclée résiste
sous le poids
De l’eau et s’enroule sur le
tronc d’un palmier
Dont les palmes meurtries
retombent en pleurant.
Le rang de lataniers ondule
et se balance
Détrempé et luisant de lames
fines et douces.
Et le vert magistral des
branches transpirant
Et suant de la pluie éclate
d’abondance.
Un lichen mordoré aux ramures
aigres-douces
Envahit le parterre, remonte
sur les feuilles
Pour se lover enfin sur le
frangipanier,
Vapeurs de sable blond et de
safran doré.
Un petit végétal aux teintes
chèvrefeuille
Brille et irradie un recoin
buissonnier
Aux épines hardies et ronces
perforées.
Le jeune alamanda aux cloches
bouton d’or
Scintille et illumine un côté
de jardin.
On dirait un soleil oublié
sous la pluie
Éclairant le ciel bas,
majestueux décor.
Une orchidée sauvage au cœur
incarnadin
Se dresse et vaporise sa
rosée sans bruit.
Et le ciel de métal recouvre
des couleurs,
Un ruisselet rampant annonce
l’accalmie.
Des gouttes épaisses et
lourdes s’écrasent sur le toit
Et s’écoulent vivement au
timbre marteleur
Le vent s’est arrêté en
parfaite alchimie
Avec cette bourrasque et
devient plus courtois.
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