Elle posa ses mains sur les
siennes
Et dit tout doucement :
Vois tu, je t’aime trop pour
te mentir
Et pas assez pour partir.
Mais notre histoire est bien
finie.
Je nous ai vus tous deux
sourire
A de nouveaux amis
Pour jouer mais aussi pour
séduire.
Ne mens pas ! J’ai
reconnu ta voix
Quand tu parles tout bas,
Que tu baisses le ton
Comme tu le faisais avec moi
autrefois.
Et je t’en ai voulu
D’offrir aux étrangers ce qui
était à moi.
Alors pour me venger,
J’ai aussi minaudé et j’ai ri
aux éclats
Même si mon cœur n’y était
pas.
Et tu ne me regardais pas.
J’ai voulu te faire mal et tu
n’as rien senti.
Voilà pourquoi
Je pense qu’entre nous c’est
fini.
Non, ne te récries pas et ne
fais pas semblant.
Tu étais avec moi, exigeant,
Tu aurais pris ombrage de me
voir aussi gaie
Et vite, tu te serais
approché.
J’aurais lu dans tes yeux la
tristesse infinie,
L’envie de me ravir à un
admirateur
Et je t’aurais souri
Pour te rassurer.
Hier, nous étions chacun de
notre côté,
Nous nous sommes trahis.
Mais voilà que tu ris et
joues de mes émois.
Tu as voulu savoir si je
t’aimais toujours,
C’est pour cette raison
Que tu m’as tourmentée, mon
amour.
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