Tes fanfreluches ma belle,
m’exaspèrent
Tu meubles de mille riens
chaque tiroir
Tu râles, tu discutes, tu
vitupères,
Et je n’ai plus de place dans
les armoires.
Mais que sont devenus les
communs d’autrefois
Tu as tout envahi de meubles
inutiles
Je me cogne partout, il n’y a
rien à moi
La table est encombrée de
choses bien futiles.
Nous devions partager les
pièces de la maison
Et laisser à chacun le soin
de tout ranger.
Mais voilà que je dois me
faire une raison,
Il ne me reste plus que la
salle à manger.
S’il te plaît laisse moi une
pièce de libre
Où je puis m’occuper à mes
jardins secrets
Car je suis débordé et je ne
peux plus vivre
Dans ce fatras de trucs, tu
me vois aux regrets.
Je t’abandonne l’art
d’arranger la maison
Et celui de trier de la bonne
manière
Tout ce qui se trimbale dans
les coins du salon
Sans renâcler de tout, sans
que tu exagères.
Je veux bien partager nos
heures de solitude
Et l’amour de la vie qu’on a
à l’identique
Et nous mettrons du soin,
plus de sollicitude
À quérir de chacun un soutien
authentique.
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