La souillarde entrouverte
donne sur le jardin.
Dans le petit lavoir de
pierre volcanique,
On a mis et trié la pêche du
matin,
Coquilles et crustacés d’une
l’île d’atlantique.
Le mur de vieilles pierres
envahi par le lierre
Est penché vers le sol où les
roses trémières
Se balancent au vent et
retombent parterre.
Le soleil d’août ajoute aux
ombres familières.
Les pavés de l’allée sont rongés
de verdure
Et mènent au portail de
planches vert de gris.
Le seuil est recouvert de
feuilles miniatures
Qui chutent d’arbrisseaux pâles et amaigris.
Les branches du tilleul
hérissées par la brise
Ombragent la maison aux
tuiles délavées.
Sous le auvent court une
petite frise
De mosaïque bleue de fleurs
enjolivée.
Et l’auguste bâtisse paraît
s’assoupir
Fenêtres généreuses et volets
de persiennes
Un matou angora est venu se
tapir
Sous les pieds majestueux de
la commode ancienne.
Un bruit de vagues lourdes
berce le quotidien
Des dormeurs de midi à la
sieste légère,
Un voile indéfini de repos méridien,
Rythme du ressac et musique horlogère.
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