Pourquoi dis-tu que je reste
enfantine
Que je parle bien trop,
Et que je suis gamine.
Je joue avec la vie
Car elle est opportune
Et qu’il faut l’enfourcher au
triple galop.
Est-ce cela croire à la
lune ?
Je suis juchée sur mes
sabots,
Je m’empanache de plumes
Et je m’amourache de ce qui
est beau.
Petit éventail sur ma frange
trop courte
Le souffle de l’amour me
donne du sang neuf
Et je m’emparadise
Et je ris de bon cœur.
N’est-ce pas qu’il faut vivre
à cent à l’heure ?
Je cours aux rendez-vous,
Mais j’arrive en retard,
Car je suis faite femme,
Qu’il n’est jamais trop tard
Pour jouer et grandir
Et pour s’affranchir.
Alors, ne gronde pas et dis
moi simplement
Que tu as peur du temps
Qui t’ajoute des ans.
Pourtant je suis à toi quand
même je m’évade
Et joue effrontément à te
rendre jaloux.
Je ne suis pas méchante
Et je t’aime beaucoup,
Mais je n’arrive pas à tout
prendre au sérieux.
Ce n’est pas ma faute à moi
Si tu es déjà vieux.
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