Les gens ont pour coutume de
m’enfermer à clef,
Et attendent de moi que je
ferme les yeux.
Comme si j’étais voyeur, un
tantinet cinglé
Alors que mon travail est
plutôt ennuyeux.
Et le porte rouleaux
d’ajouter en silence
Qu’on n’a même pas le droit de
se boucher le nez
Et qu’il faut endurer toutes les
flatulences
Et
les douches glacées lorsque vous finissez !
L’arrosoir, lui, sourit, il
n’est que provisoire
Et ne sert que l’été, pour
les coupures d’eau.
Il faut dire qu’il occupe une
place dérisoire
Alors que les toilettes ont
droit aux grands travaux.
Lorsque les gens pressés vous
faussent compagnie,
On n’entend nul merci ni recommandation
On se voit parfumé de bégonia
fleuri
Qui tue les amygdales et les
végétations.
Je regrette la chaîne de la vieille
chasse d’eau
Que l’on va m’enlever pour
rajeunir les lieux
J’ai peur qu’on me dessoude à
coup de chalumeau
Pour plus jeune que moi et bien plus ambitieux.
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