Le siècle se répand,
les armes se soulèvent
Écus longs et brodés protègent les armures,
Un feu vif rougeoie abolissant la
trêve
Lustrant casques pointus et leurs
enluminures.
Je suis ton ennemi et je crains
les morsures
Des lances acérées et des longues épées
Je pleure mes amis, je hais les
meurtrissures,
Qui donc racontera un jour cette épopée.
Il n'est pas de couleur qui
puisse détailler
La horde des soldats sous les
rampes du ciel
La clameur des vainqueurs prompts
à se batailler
La honte des vaincus, forte et
cicatricielle.
Une image arrêtée suspend les
souvenirs
De guerres séculaires et luttes endormies
Les esprits survivants veulent
entretenir
Gravures et portraits fous et
restes de momies.
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