Promenoir arboré, balade du
dimanche
La journée de l’après semble
plus monotone
Le noir a remplacé la longue
robe blanche
La fraicheur du matin nous
annonce l’automne.
Le chemin sinueux qui mène au
bord de mer
Se prolonge et se mêle aux
galets de la plage
Et les fins lataniers aux
créoles manières
Se meuvent et se balancent
sur notre passage.
Un long souffle d’embruns
nous fouette le visage
Et les jeunes enfants
s’amusent de ce vent
Qui secoue les cheveux comme
un heureux présage
Et emporte les voix qui
s’échappent souvent.
Les passants se saluent en
ôtant le chapeau
Tandis que leurs compagnes
opinent du menton
Un bambin se suspend autour
d’un écriteau
Effleurant de ses pieds les
tiges de coton.
Le soleil de midi drape les promeneurs
Qui retroussent les manches
et entrouvrent le col
Et vivent intensément ce
rayon de bonheur
Les dames ont déployé leur petit
parasol.
Un chien vient se dorer dans
les herbes jaunies
Et hume les parfums d’un été
finissant
Son maître le rappelle en
longue litanie
Et le tire d’un bosquet aux
troncs envahissants.
On retourne gaîment vers les automobiles
En parlant de la veille ou
d’un futur lointain
Un léger brouhaha arrive de
la ville
Les gens ont dans la tête la
journée de demain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire