De mèches échevelées sous
l’azur bleu pastel
De menus papillons aux ailes
mordorées
S’évadent des épis et
colorent le ciel.
Et la terre flamboie au feu
des coquelicots
Exhalant la rumeur des
oiseaux par milliers
Aux teintes douces brunes et
plumes abricot
Flotte silencieuse,
compagnons familiers.
Le bronze et le damier au
tissage nacré
Volètent fièrement balancés
par la brise
Escouade colorée de nuances ocrées
Tandis que la sylvaine se
volatilise.
Un sphinx fort et dodu se pose abruptement
Sur la tige feuillue d’un
chêne un instant
Et se soulève enfin vers le
bleu firmament
En grands cercles planants, battements cahotants.
Un azure porte queue aux
ailes violettes
Vient s’ébattre un moment sur
les têtes blondies
Du champs de céréales et part à l’aveuglette
Près d’un hespéridé ailes mauves
hardies.
Une écaille fermière de
dentelles fleuries
Tend ses ailes tâchées et
s’évade sans bruit
Tête lourde et gourmande et
jupe canari
Et s’enfuit fièrement dans
l’appel de la nuit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire