Il est parti hier parmi les
champs de blé
Les bleuets et les roses et
les liserons verts,
Personne avant lui n’avait
été troublé
Par ces petits bonhommes qui
marchent à l’envers.
Il regarde les nues avec
étonnement
Et tourne sur lui même en
cherchant un indice
Qui pourrait lui venir de
tous les garnements
Qui emplissent sa tête au
delà du supplice.
Le ciel est dégagé, juste à
peine voilé
Et les épis mûris ondulent
sous la brise.
Il a vu malgré tout une
sphère étoilée
Métallique et brillante qui
se météorise.
Le diable dans sa tête
soulève ses cheveux,
Hérisse son portrait de fou
contemplatif.
Il semble désormais que la boule de feu
Il semble désormais que la boule de feu
Roule dans son regard aux
yeux admiratifs.
Il s’allonge soudain envahi
par la foule
De ces fameux martiens dont
il voit les antennes
Il rit des sons joyeux venus
de cette houle
Entame un rigodon, se tord et
se démène.
Et les passants, curieux de
voir ce phénomène,
S’arrêtent un instant
observant ce simplet.
Ils se poussent du coude,
considèrent la scène,
Et rigolent devant ce
désordre complet.
Le spectacle est fini,
l’idiot vient de partir
Ouvrant ses vêtements au vent
frais de l’aurore
La représentation vient enfin
de finir
Demain les hommes verts atterriront
encore.
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