Tu ne sauras jamais que je
t’aime en secret
Et que je te regarde en
silence le soir
Je te cherche partout et te
suis sans arrêt
Car je suis seul au monde et
je suis sans espoir.
Je puise en toi la foi et la
rage d’aimer
Je suis un souterrain qui
court dans tes veines
Tu ne peux même pas me
désaccoutumer
Je me perds lourdement et
glisse dans la peine.
Toi qui ne sais de moi qu’une
ombre familière
Qui croise ton regard dans le
bas d’escalier
Peut-être trouves tu mes
façons cavalières
De te fixer ainsi et suis-je
singulier.
Si au moins on pouvait se
parler librement
Mais le rouge du front me
monte bien souvent
Et je reste sans voix, le
regard véhément
Me voilà transparent, vide
comme le vent.
Si je pouvais de loin
harponner ton visage
Et sourire en passant pour que
tu t’habitues
À l’ombre masculine qui court
sur ton passage
Tu comprendrais pourquoi
aujourd’hui je me tue.
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