Le gris
de mes pensées envahit mon cerveau
Qui
filtre les nuages de tristesse parlant
Il évince l'espoir nécessaire et le beau
Étalant ses humeurs de vieux
singe savant.
Il neige
sur mon cœur des flocons de détresse
Qui
noient mon univers de pâleurs chimériques
Happant
le désamour et la folle jeunesse
La
torpeur du matin se meurt à l'identique.
Aucun cri
ni de son ne s'évade pourtant
Le
silence pesant sur les sombres idées.
Un
frisson douloureux tente, en s'échappant
De
museler la peine trop fortement bridée.
Comme une
onde légère suave et vaporeuse
Rêverie de toujours d'un noyé en souffrance
Je happe
les odeurs d'une vie plus joyeuse
Avant que
de sombrer dans la désespérance.
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