Dans les
yeux de sa mère au regard lumineux
L’enfant
trouve l’amour et se baigne en secret.
Une chaleur
intense anime son visage
Car des
flammes dorées pétillent d’intérêt.
Et dans l’onde
joyeuse des tons verts soyeux
Il contemple
ravi cet heureux métissage.
Comment ne
pas aimer les yeux de sa maman
Au vert de
beau félin si clair, si lumineux
Il
suffirait qu’un voile de brume rosée
Ternisse
leur éclat un soir en s’endormant
Pour que
jaillisse en nous un trouble vénéneux
Qui ronge,
redoutant des peines supposées.
Mais le
regard aigu rassure notre esprit
Car il est
plein de vie, de sève crépitante
Il juge et
pardonne de si douce façon
Que nous ne
redoutons ni les mots ni les cris
Nous
avançons ainsi d’assurance confiante
Certainement
grandi par les belles leçons.
Que ces
yeux tant aimés ne se ferment jamais
Pour qu’on
y plonge encore notre amour infini
Et que nos
caresses éloignent le malheur.
Autrefois
tant d’amour et de vie animaient
Ce visage,
que ce temps ne peut être fini
Et qu’il ne
peut souffrir de mauvaises heures.
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