Il est tout
seul et triste et pleure sans répit
Abandonné
de tous partis faire la fête
Il est là,
qui se frotte contre le mur crépi
Et voudrait
que cette solitude s’arrête.
Mais
personne ne vient, c’est le noir absolu
A-t-il
démérité, qu’on le laisse enfermé
Ou sali la
maison, il n’a jamais voulu
Ces volets
toujours clos et la porte fermée.
Maitresse
est en voyage et dort paisiblement
Elle
n’entend pas les pleurs du petit animal
Son enfant
est installé confortablement
Et réclame
son chien pour guérir son mal.
Mais il
n’est pas question de rentrer aujourd’hui
Il vaut
mieux se gaver de soleil et de mer
L’enfant
pleure toujours pour un non pour un oui
Et ne
comprend pas les raisons de sa mère.
Le petit
chien meurtri appelle tristement
Croyant que
sa maîtresse entend son désarroi
Il remue la
queue , puis déçu, piteusement
Retourne
dans son lit, le cœur bien lourd et froid.
Mais quand
reviendra-t-il le temps de doux bonheur
Où la main
de l’enfant caressera sa peau
Et jouer à
des jeux qu’ils connaissent par cœur
Autour de
friandises et de petits gâteaux.
En
attendant, le chien, si jeune et si petit
Se meurt d’ennui,
ne voyant que des murs
Et voudrait
demander pourquoi ils sont partis.
Car ce soir la
froidure ajoute au noir obscur.
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