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Petite promenade singulière dans mon univers.
Je vous invite à partager mes amis les livres, la peinture, le dessin, la musique.
Mais aussi tous les moments de la vie.
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dimanche 23 novembre 2014
mercredi 11 juin 2014
mardi 3 juin 2014
Berceuse maritime.Galane 2014.
Sous les écailles blondes aux boucles tourmentées
L'enveloppe de soie semble à demi cachée.
Elle tapisse les algues de
mailles argentées
Caresse d'aguicheuse aux mines
effarouchées.
Et les perles de nacre irradient
de lumière
La bouche maquillée de plancton transparent
Des larmes d'eau salée que la faune indiffère
Éclatent en lourdes bulles aux airs indifférents.
La danse exagérée du varech
ordinaire
Redouble en convulsions
excessives et brutales,
Un envol mystérieux de vie embryonnaire
Se fond en tournoyant au souffle
de cristal.
Dans la nuit de cobalt des
profondeurs marines
Une fortune de vies s'agite
mollement
C'est le chant des nageoires aux
doigts de mousseline
Qui peuple les esprits de maints bouleversements.
Les sirènes radieuses au déhanché troublant
Se hissent vers le ciel et
fredonnent gaiement
Elles scrutent l'horizon habillé de lin blanc
Et replongent englouties aussi
bizarrement.
Une ronde fuyante des petits
alevins
Se lance et se balance et se
laisse bercer
Elle s'enfonce soudain dans le
creux d'un ravin
Petits bijoux d'argent qui vont
se fiancer.
samedi 3 mai 2014
mercredi 30 avril 2014
dimanche 27 avril 2014
La carapace.
Tout ce qu’on ne dit pas est
aussi indolore
Qu’une peine cachée qu’on
déguise en sourire
Une histoire achevée qui
rampe et qui dévore
Et creuse des sillons
impossibles à guérir.
Le grain de fantaisie des
amours passagères
Se faufile et taquine la candeur
de nos rêves,
Il se heurte au dépit des
phrases mensongères
Mais flatte notre égo
jusqu’au jour qui se lève.
Alors on ne dit rien, bien
qu’on parle sans cesse.
Ce qu’on montre au grand jour
est lustré et poli
Il ne dépasse rien, hormis
notre sagesse
Du regard composé, de nos
gestes accomplis.
Nous habillons de gris ces
tâches du passé
Et revêtons dessus des
couleurs franches et vives.
La gravité se meurt ainsi matelassée
Et cache son malaise au
milieu des convives.
Qu’une phrase ou un mot
traverse la barrière
Et vienne aiguillonner les
douleurs d’autrefois
Et la cuirasse explose comme
une poudrière
En creusant un fossé peuplé
de désarroi.
Les couleurs du dessous
apparaissent au grand jour
En recouvrant soudain le fragile
artifice.
Et l’esprit se débat dans les
serres d’un vautour
Content de retrouver ses
souffrances complices.
mardi 22 avril 2014
lundi 21 avril 2014
samedi 19 avril 2014
Les petits gris. Dessins Galane 2014.
Le pousse-pousse est ravi, il
ne porte personne
Au grand soulagement de l’âne
qui soupire.
Il faut dire que bien peu, parmi
les autochtones
Ne savent utiliser ce curieux
point de mire.
De là à supposer qu’il
n’avance jamais,
Et reste sous les arbres à
brouter gentiment
Il n’y a que deux pas, il a
l’air si distrait !
Mais peut-être attend-t-il
quelque accompagnement.
Le ciel jaune et roux
décolore la nature
Seul, un fond de grisaille,
persiste à l’horizon,
Le lilas se trémousse avec
désinvolture
Et parfume la mousse
recouvrant le gazon.
Une ânesse endiablée rit de
cette aventure
Et porte dignement les œufs
d’une couvée.
Elle cale sont bât fleuri sur
ses joyeux fémurs
Et cherche à converser avec
le désœuvré.
Mais l’âne ne sait pas
comment se retourner
Sans faire basculer son plaisant
équipage.
Aussi les deux compères
doivent-ils se borner
Aux échanges badins, à
quelques bavardages.
jeudi 17 avril 2014
Les toilettes. Dessins Galane 2014.
Les gens ont pour coutume de
m’enfermer à clef,
Et attendent de moi que je
ferme les yeux.
Comme si j’étais voyeur, un
tantinet cinglé
Alors que mon travail est
plutôt ennuyeux.
Et le porte rouleaux
d’ajouter en silence
Qu’on n’a même pas le droit de
se boucher le nez
Et qu’il faut endurer toutes les
flatulences
Et
les douches glacées lorsque vous finissez !
L’arrosoir, lui, sourit, il
n’est que provisoire
Et ne sert que l’été, pour
les coupures d’eau.
Il faut dire qu’il occupe une
place dérisoire
Alors que les toilettes ont
droit aux grands travaux.
Lorsque les gens pressés vous
faussent compagnie,
On n’entend nul merci ni recommandation
On se voit parfumé de bégonia
fleuri
Qui tue les amygdales et les
végétations.
Je regrette la chaîne de la vieille
chasse d’eau
Que l’on va m’enlever pour
rajeunir les lieux
J’ai peur qu’on me dessoude à
coup de chalumeau
Pour plus jeune que moi et bien plus ambitieux.
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Qui êtes-vous ?
- galane
- Je vis dans l'Ile de La Réunion depuis novembre 1970 et je m'y plais. J'ai fait toute ma carrière d'enseignante à La Réunion. J'aime dessiner, peindre, coudre, lire et écrire.