Sous les écailles blondes aux boucles tourmentées
L'enveloppe de soie semble à demi cachée.
Elle tapisse les algues de
mailles argentées
Caresse d'aguicheuse aux mines
effarouchées.
Et les perles de nacre irradient
de lumière
La bouche maquillée de plancton transparent
Des larmes d'eau salée que la faune indiffère
Éclatent en lourdes bulles aux airs indifférents.
La danse exagérée du varech
ordinaire
Redouble en convulsions
excessives et brutales,
Un envol mystérieux de vie embryonnaire
Se fond en tournoyant au souffle
de cristal.
Dans la nuit de cobalt des
profondeurs marines
Une fortune de vies s'agite
mollement
C'est le chant des nageoires aux
doigts de mousseline
Qui peuple les esprits de maints bouleversements.
Les sirènes radieuses au déhanché troublant
Se hissent vers le ciel et
fredonnent gaiement
Elles scrutent l'horizon habillé de lin blanc
Et replongent englouties aussi
bizarrement.
Une ronde fuyante des petits
alevins
Se lance et se balance et se
laisse bercer
Elle s'enfonce soudain dans le
creux d'un ravin
Petits bijoux d'argent qui vont
se fiancer.
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