-Si ça continue comme ça, on va se retrouver avec une dizaine de cadavres sur les bras, peut-être même plus !
-Tout dépend du nombre de gouffres qu’il y a dans l’île. On commence juste à visiter !
Pour le Commissaire Marchand, en vacances dans l’île de La Réunion, le rythme des visites s’accélérait et prenait un ton qu’il était loin d’imaginer en quittant sa ville de Nîmes.
-On va retourner « dans les hauts » et faire les randonnées prévues dans les cirques. C’est à la police locale que revient le travail.
Marchand et sa femme Annette avaient projeté ce voyage depuis deux ans. Ils avaient tellement entendu parler de ce coin de paradis par un jeune collègue natif de La Réunion qu’ils avaient établi leur choix sans hésitation, et savouraient leur séjour avec bonheur. Le seul bémol était la découverte d’un cadavre dans deux sites surplombant la mer et qui les obligeait à des contacts avec la police.
Ils logeaient depuis quatre jours à Saint Gilles et déménageaient à Saint pierre pour plus de proximité avec le volcan et les visites dans le Sud sauvage. Ils n’avaient jamais fêté Noël ailleurs qu’en Europe et cet exotisme les ravissait.
-J’en ai trouvé un autre ! claironna Annette.
Marchand sursauta.
-Un autre quoi ?
-Je parle de coquillages, je te l’ai dit tout à l’heure, mais tu ne m’écoutes jamais !
Ouf, soupira Marchand. Il s’attendait à une découverte macabre.
A-t-on idée de tomber sur des cadavres à chaque halte. A croire que quelqu'un connaissait à l'avance l'itinéraire de l'inspecteur en vacances!
RépondreSupprimerEt si c'était le cas?
Pourquoi assoir ces morts précisément face à la mer, et les coiffer d'un chapeau de paille rouge, comme celui d'Annette Marchand?
Et si rien de cela n'était une coïncidence?